Hall d'entrée

Kaname s'était rendu dans le bâtiment principal de l'académie en but de s'entretenir avec le directeur sur quelque points dont seul lui était au courant, quand il croisa sa chere Yûki, cahier et trousse dans les mains. Il regarda aux alentours. Kiryu n'était pas la. Il fronca les sourcils. Il lui avait pourtant demander de ne jamais la lacher...a croire que meme ca, c'était hors de portée. Il l'interpella alors, de sa voix douce et calme.

YÛki?

Quand Yûki croisa son regard, elle accourut vers lui et il sourit. En fin de compte peut etre était ce mieux que Kiryu ne soit pas la.

" Kaname Saman! Bonsoir ... Je ... patrouillais pour vérifier que tout aille bien ... Je ... Je suis désolée..."

Il la regarda, un peu surpris puis finit par sourire également. Il posa sa main sur le haut du crane de Yûki et ironisa

Alors tu as tellement prit gout au travail que tu t'épuise a la tache meme pendant les patrouille?

Mis a part cela, elle l'avait encore appellé Kaname sama.....déjà qu'il trouvait que Kaname senpai faisait trop formelle.....
Il la prit dans ses bras et lui chuchota

Pourquoi donc es tu si formelle avec moi?

C'était la premiere fois depuis qu'ils se connaissaient que Yûki le prennait dans ses bras. Il sourit. Plus le temps passait et plus leur relation s'intensifiait. Il caressa les cheveux de Yûki avec tendresse mais ne rajouta rien. Il voulait tant lui dire ce qu'il ressentait pour elle...mais ce n'était pas encore le moment. Il devait encore attendre...un petit peu. Juste le temps pour qu'il soit sur qu'elle ne refuse pas de le suivre et pour que Kiryu ne puisse plus se mettre sur son chemin. Puis, enfin il rajouta

Tu sais, je t'ai sauvé il y a longtemps, cela ne devrait plus te tourmenter...c'est le passé...

Il ne cessa de la serrer fort contre lui. La voir rougir constituait l'un de ses plus grands plaisirs.....

[c'est pas grave!!!!! J'ai presque toujours de l'inspiration alors!!!^^]

Il commencer a se faire tard, et Yûki n'avait pas réviser, après leur long moment collé l'un contre l'autre, Kaname déposa un baiser sur la joue a Yûki.

[HRPG* c'est court je sais XDD]

Il n'en pouvait plus d'attendre. D'etre collé a elle sans pouvoir la....non, il ne devait pas penser a ca. Pas pour le moment. Le maximum qu'il put faire, ce fut de déposer sur la joue de sa bien aimée, un simple baiser, simple dans le geste, mais tellement lourd de sens.... il se décolla alors, une main sur l'épaule de la chargée de discipline et ironisa une fois de plus

Ne te force tout de meme pas trop a travailler Yûki...

Dit il en souriant...tout de meme quelle chance que l'autre chargé de discipline soit absent...d'ailleurs...

Mais dis moi, Yûki, Kiryu kun n'est pas avec toi. C'est rare...

Il fronca un peu les sourcils.

Avec la dette qu'il a envers toi, il ne devrait pas te lacher d'une semelle.

Il savait que Yûki allait encore le sermoner la dessus, mais il ne pouvait envisager de la voir sans la compagnie de Zero

Sujet clos

Le silence de Yûki ne fit que convaincre Kaname de règler ce probleme avec Zero des que possible. Il garda cependant son sourire pour ne pas inquieter sa petite Yûki. Malgré son envie de savoir ou Kiryu pouvait bien être, il n'obtint que du silence.
Puis, Yûki l'enlaca brievement et partit. il la regarda courir, pensif.

*ce que tu me fais la est bien cruel, Yûki. Arrivera un moment ou je ne pourrai plus me retenir...*

il passa sa main dans ses cheveux et partit vers le bureau du directeur.....

Si belle..
Un éclair fend le ciel, éclaire furtivement le ciel noir, trouve un reflet bleu electrique derière une vitre.. L'éclat d'un regard interessé, ce qui n'est pas dans ces habitudes. Les yeux couleurs de torrent de Rima s'éclairent une nouvelle fois alors qu'un grondement sourd envahit la salle de classe. Pourquoi donc s'interesse t-elle à des éclairs lorsqu'elle ne s'interesse pas à grand chose d'autre que Shiki et ses micados ? Nul ne le sait puisque nul n'a encore vu son pouvoir. La nuit redevint tout à fait noire alors que l'attention de Rima fut atirrer par un autre bruit que celui des éclairs frapant le sol. Le bruit d'une voiture qui s'arrête, d'une portière qui s'ouvre puis claque et la voiture qui redemarre. Les sons ne sont qu'infimes pourtant, aténués par la distance et le verre des vitres, mais Rima, si elle ne parle que peu, n'en n'entend que bien mieux.

Quelqu'un qui arrive si tard ?

Personne ne semble avoir entendu quoi que ce soit dans la salle où les élèves de la Night Class font comme chaque nuit cour.. ou rien. C'était pour le moment cette seconde activité que tous pratiquaient assiduement dans la pièce. Rima debout devant la fenêtre se tourna pour regarder les autres vampires, presque tous étaient assis sur les tables, un verre légèrement rosé à la main, l'air mossade. Shiki n'était pas là. Rima s'ennuyait ferme depuis son départ. Rien n'atirrait plus sa curiosité depuis trop longtemps, aussi decida t-elle de faire une entorse à son légendaire flegme, elle traversa la pièce, en sortit sans rendre de compte à personne, pas même Kaname. Elle avait certes du respect pour ce sang pur mais elle était bien trop indépendante pour lui rendre compte de tous ses faits et gestes.
La porte du Hall s'ouvrait, elle l'entendait. Ses pas la menèrent très vite dans le couloire y conduisant, elle se laissa espérer un instant que cela pouvait être Shiki puis s'éloigna de cette espérance. Lorsque son ombre s'agrandit sur le carelage du Hall elle sentit immédiatement l'odeur du sang de celle qui était entrée. 'Celle' ? Oui ce ne pouvait être qu'une femme pour que le bruit de ses pas soit si léger. Lorsque les cheveux blonds de Rima apparurent à la nouvelle venue, l'élève savait déjà tout ce qu'il y avait à savoir sur elle, sauf une chose, pourquoi était elle là ? Mais cette question la laissa brusquement sans interet aucun.

Vous avez de la chance d'être arrivée par une nuit si belle.

Le respect ? La bienséance ? La politesse la plus élémentaire ? Rien. Rima n'en voyait tout simplement pas l'utilité. Son uniforme blanc parfaitement ajusté était le seul porteur de toute sa bienséance et il ne souhaitait pas s'exprimer.

Un sourire sur le visage de celle qui venait d'entrer dans le petit monde des vampires. Une professeur donc, d'histoire ? Une vampire de sang pur qui avait l'apparence trompeuse d'une gamine, Rima releva légèrement le menton. Elle n'aimait pas ceux qui cachait leur nature sous des apparences futiles, elle trouvait cela ridicule et sans utilité puisqu'elle même voyait en eux aussi bien que les autres pouvaient tomber dans leurs tromperies. Cependant ce léger geste ne dit rien sur les pensées de la jeune vampire, rien sur son visage ou encore dan la prunelle de ses yeux ni même dans toute son allure ne pouvait la trahir. Elle ne faisait pas la un effort pour cacher un quelconque mépris non.. il était naturel à son corps de ne rien exprimé d'autre que ce qu'elle voulait bien faire voir.

Une nouvelle enseignante d'histoire.. Rima ne se souvenait pas de l'ancienne, ni même d'ailleurs, si il y avait eut une autre enseignante pour cette matière. En fait.. elle ne se souvenait pas même d'avoir jamais suivit un cour d'histoire. Ce manque cruel de mémoire ne l'inquieta pourtant pas le moins du monde, elle savait déjà que cette matière ne lui poserait pas de problème. Pourquoi celle ci lui en poserait là où toutes les autres ne lui ont jamais fait sentir aucune difficulté. S'en était devenu trop facile et si peu interessant.. cette nouvelle enseignante saura t-elle la surprendre ? A vrai dire, la jeune vampire ne se posa pas réellement la question sachant par avance que la réponse serait négative. Cette enseignante était peut être de sang pur elle n'en restait pas moins comme tous les autres vampires aux yeux de Rima, c'est à dire, sans intêret. Non vraiment.. comme tous les autres cette Mizuki Shinju aurait du mal à la captiver, et comme les autres elle la trouvera bientôt irritante par son trop grand flegme.

Rima leva une main à son front, comme lasse de se savoir si peu attachante et de s'en désinteresser royalement. Elle n'avait toujours pas plus de respect pour cette sang pur que pour un autre nouveau venu quand elle s'inclina avec une grace pleine de finesse. Une marque de cérémonie qui n'allait pas avec ses précédentes pensées.. mais cela fait bien longtemps que Rima pense des choses et fait quand m^me ce qu'elle veut. La folie ? Ma foi.. elle aime la sonorité de ce mot. Plus que cela ? Qui sait.. Inclinée, un bras sous son ventre et l'autre tendu sur le côté, sa main fine et élégante se releva vivement en l'air alors qu'elle se redressait, d'un mouvement aussi rapide qu'inexpliquable, une ombrelle apparut dans sa main levée. D'un pas chaloupé la jeune vampire vint se placer au côté de l'enseignante, le bruit du tissu de sa jupe contre ses cuisses et de l'ombrelle se déployant dans l'air caressa comme un murmure les oreilles de Mizuki. La jeune vampire dégeantée tourna son visage poupin vers la femme.

Je vais vous conduire à votre chambre.

Un éclair illumina le bleu éternel du regard de la vampire alors que son visage restait toujours aussi calme et aussi peu enclin à l'émotion. A croire que cette Rima n'avait pas de coeur ! (O.O) Mais bien plus que le coeur c'était la bienséance qui lui manquait. Pourtant on ne pouvait pas lui reprocher son manque de politesse elle en avait fait preuve en s'inclinant puis en proposant à la femme de la mener à sa chambre, elle en faisait encore en la vouvoyant.. quoi qu'elle vouvoie tout ceux qu'elle ne connait pas. C'est à dire.. une large majorité de l'école. Et cette ombrelle au dessus de leurs tête ?

..

L'éclat des éclaires est aussi impénétrable que la raison de Rima.

Rima Tôya, facile a voir, dans sa mémoire. Cette jeune fille semblait désinteressée par Mizuki, mais l'enseignante n'était pas plus interessée par une simple gamine, une vampire de plus bas niveau qu'elle, plus précisément. Mais ce qui irrita la professeur fut que cette jeune fille, malgré des pensées contradictoires, fit une révérence classique, merveilleuse, élégante. Quelle hypocrisie. Croyait-elle sérieusement que Mizuki allait croire cette vampire, qui, même si elle cachait ses réels sentiments derrière un visage de porcelaine, avait des émotions si évidentes? Non, jamais. Mizuki aussi était comme ça. Mais, la seule et unique différence entre Mizuki et Rima était que la vampire pur sang, elle, montrait les émotions qu'elle voulait aux autres, sans jamais montrer ses vraies émotions. Hypocrite, encore. Mais il le fallait. Toute sa vie, elle avait malheureusement du agir ainsi pour plaire aux autres et reprandre le statut de vampire pur sang de sa famille qui avait perdue toute crédibilité. La jeune femme mit une main sous le menton de Rima et releva le visage angélique de cette dernière. Enfin, l'enseignante montrait son vrai visage. Un visage sans aucune émotion. C'était comme jouer un jeu, et Mizuki trouvait ça plutôt drôle, de finir la soirée ainsi. Elle regarda Rma droit dans les yeux et dit, doucement, en pesant chacun de ses paroles:

-Vous ne devriez pas montrer un signe de politesse si vous ne le ressentez pas vraiment, Toya-san.

Mizuki savait très bien que cette phrase ne surprendrait pas la jeune vampire, qui n'était pas facilement impressionée. Cette jeune fille savait très bien que les purs sang savait tout. Cela aurait pu se rapprocher de la divinité de Dieu, mais la grande différence était que le Dieu des humains était pur, tandis que les vampires étaient assoifés de sang. Encore là venait la question...Si chaque être vivant était l'oeuvre d'un Dieu quelqu'onque, alors les vampires étaient, eux aussi, parmis les créations de ce dieu. Un éclaire illumina la pièce, laissant ainsi les ombres bouger, où elles le voulaient. Elles n'étaient que les doubles des autres, sans vie. Mais quand un éclair surgissait, elles pouvaient s'enfuir pendant quelques instants et goûter pour quelques secondes à la liberté. Quand l'éclair s'étteignait, elles retournaient à leur place respective, sans que personne ne se rende compte qu'elles avaient essayé de s'enfuir pour toujours.

Cette jeune vampire sans émotions commencait à gêner Mizuki. Cette dernière ne savait plus quoi dire. Comme à chaque fois qu'elle était gênée, la jeune femme se refermait sur elle-même et n'avait plus d'expression sur son visage. Ce soir, la vampire pur sang en avait dit assez. Elle était tannée de parler, de dialoguer avec quelqu'un sans intérêts, ennuyée par la vie, tandis que tant d'autres se battaient constamment pour que leur vie soit facile. Mizuki leva sa valise sans difficulté, malgré son air de jeune fille faible, et se mit à marcher en arrière de Rima, qui venait de l'informer qu'elle conduirait l'enseignante à sa chambre. Encore là un acte de politesse sans aucune vérité. Mais Mizuki joua le jeu et resta silencieuse, écoutant le tonnerre qui déchirait le ciel, juste après l'éclair. Tandis qu'elles marchaient, Mizuki demanda, avec un petit sourire malicieux sur ses belles lèvres;

- Les ombres nous suivent toujours. Pourquoi pensez-vous qu'elle nous suivent, Toya-san?

-Vous ne devriez pas montrer un signe de politesse si vous ne le ressentez pas vraiment, Toya-san.

Une main sous son menton. L'éffrontée se serait rebellée, mais Rima elle, ne fait qu'afficher se visage impassible et désintéréssé, elle semble regarder la scène plus que la vivre. Ce geste ne la surprend pas vraiment, bien qu'elle ne s'y attendait pas, il reste tout à fait collé à l'étiquette que portait la professeur. Une étiquette collée là, sur son front, sur ses manières et sur sa façon irritée et donneuse de leçon qu'elle avait pour s'adresser à l'élève. Ce n'était rien d'autre qu'une sang pur.. que c'était décevant ! Les sangs purs sont ils donc tous aussi imbue d'eux mêmes et de leurs savoir ? Oh ils sont beaux, ils sont forts intelligents et ils savent des choses sans avoir à les demander.. c'est tellement facile pour eux, ils n'ont qu'à naître et hop, ils avalent la cuillère d'argent comme un ogre gobe un enfant éseulé. Ils se goinfrent de savoir facile et n'en goûte que peu le miel et trouve dans tout ce gachis assez de fierté pour vouloir commander aux autres.

Rima, les yeux perdus sur un quelconque point imaginaire, conduit d'un pas assuré et rêveur la vampire qui la suit de près. Elle réfléchit à ses mots. Ils ne sont pas dénués d'interêt.. seulement ils ne sont pas tout à fait justes. Elle n'avait pas montrer de signe de politesse, elle avait juste eut l'envie fugasse de faire cette galipette. C'était un pied de nez suptile à l'attention des purs sangs, eux qui pensent avoir tous les pouvoirs sur leurs maigres et faméliques congénères.. L'orgeuil. Voilà ce qui voilait le regard de cette caste dite supérieure. Mais après tout.. Rima n'est pas une révoltée.. En fait elle se fiche complétement de savoir que les sangs purs sont des maniérés en manque de supériorité, elle se fiche de savoir que cette professeur veuille lui donner des leçons. Elle ne ferait que ce qu'elle veut.. comme toujours.

Quelques éclairs un peu curieux des pensées de leur petite soeur un peu folle se penchèrent sur la terre avec violence et éclairairent fugassement le couoir bordé de hautes fenêtres qu'étaient entrain de parcourir les deux vampires. Les ombres qu'ils firent trembler se tordirent un instant avant de s'étirer puis de céder à la noirceur. L'ombrelle au dessus de sa tête, Rima observait du coin de l'oeil ce petit spectacle habituel.. une chose banale, qu'elle aimait. Oui, oui, rien de surprenant à voir des ombres danser à la lumière d'une flamme, rien d'excitant et pourtant.. la grande désintéréssée de tout, était friande de ces moments sans intérêts mais pleins de poésie.

- Les ombres nous suivent toujours. Pourquoi pensez-vous qu'elle nous suivent, Toya-san?

Tiens.. elle l'aurait presque oublié ! La professeur suivait toujours, silencieuse, Rima pensait qu'elle avait perdu l'appetit des mots mais voilà qu'elle pose des questions. Etrange pour une sang pur.. n'étaient ils pas censés tout savoir sur tout ? Elle aurait pu le lui dire avec un vilain petit sarcasme, mais la jeune vampire n'y pensa pas, et quand bien même ses lèvres en auraient eut l'idée elle se serait reprochée un si grand manque de finesse. Ou pas.. Qu'importe, elle resta silencieuse. Elle n'aimait pas trop la façon qu'avait les professeurs de poser les questions. Elle avait bien sentit le sourire dans les modulations de la voix de la vampire, les sourires se sentent dasn les mots, et ce sourire là n'était pas des plus purs. Mais après tout... elle n'était pas mieux. Aussi finit-elle pas répondre.

Les ombres.. elles sont sur vos joues. Comme des insectes qui cherchent la lumière et fuient sa chaleur..

Rima s'arrêta, tourna le bleu électrique de ses yeux au-dessus de son épaule pour fixer la professeur.

.. elles se brûlent les ailes et se tordent avant de rejoindre l'obscurité et renaître entre vos lèvres.

Et elle repartit, sans que cela n'est affecté son visage impassible. Elle avait parlé avec calme et douceur, sans menace ni véhémence, il n'y avait pas besoin de tout cela. Les éclats de voix sont incertains et sa réponse n'avait pas de réelle question. Elle avait répondu, c'était déjà une bonne chose pour quelqu'un qui ne revêt aucun interêt aux yeux de celle qui l'interroge.